INTERVIEW : Ancien directeur du service qualité d’une importante société d’abattage et de découpe, Pierre Hinard signe « Omerta sur la viande, un témoin parle », un livre sur les dessous cachés des usines à viande…
Vous ne regarderez plus votre hamburger ou vos lasagnes surgelées de la même manière. L’envie de vous convertir au végétarisme va même s’emparer de votre être, chamboulé et nauséeux à la lecture de Omerta sur la viande, un témoin parle (Grasset), le livre de Pierre Hinard à paraître ce jeudi. Ingénieur agronome, il est nommé en 2006 directeur qualité chez Castel Viandes, l’une des plus grandes entreprises de transformation de la viande de Loire-Atlantique et découvre l’envers peu ragoûtant d’une industrie agroalimentaire qui, motivée par la quête du gain, n’a pas de scrupule «à faire bouffer de la merde aux consommateurs». Après avoir tenté les choses de l’intérieur, en vain, Pierre Hinard est viré pour avoir alerté les services vétérinaires à propos d’un lot de viande impropre à la consommation. Retourné auprès de sa trentaine de vaches Salers engraissées à l’herbe bio et soignées aux huiles essentielles, il signe un brûlot qui jette un pavé dans la mare et se confie à 20 Minutes.
Evidemment, et heureusement, cela ne concerne qu’une partie de la production, mais dans les faits, j’ai vu des viandes vertes, puantes, parfois bourrées d’asticots et qui, au lieu de finir à la benne comme je l’avais ordonné, ont été transformées en steaks hachés, ceux-là même qui finissent dans l’assiette des enfants. Et des steaks taillés dans les invendus d’une grande surface, eux aussi bons pour la poubelle, être expédiés à une chaîne de restauration plus de quarante jours après l’abattage des bêtes -au lieu du délai de huit jours prévu par la loi. Sans compter les viandes congelées, décongelées et recongelées au mépris de la chaîne du froid, l’absence de traçabilité, le trafic d’étiquetages et autres joyeusetés.
Bien sûr ! Les clients, grande distribution, chaînes de restauration, fast-foods et sociétés agroalimentaires qui fabriquent les plats cuisinés, tous ferment les yeux pourvu qu’ils achètent leur viande au prix le plus bas. Ils n’hésitent pas à nourrir les vaches avec des céréales et du soja, alors qu’elles devraient être nourries à l’herbe et au foin. On vous fait passer des vaches laitières, usées jusqu’à la corde et qui ne sont pas des races à viandes, et du cheval pour du bœuf de qualité supérieure ! L’industrie ne tire pas les enseignements du passé, la vache folle ne les a visiblement pas calmés.
Suite et fin sur 20minutes.com
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David Charles
Autrement dit : eviter la viande, SURTOUT CELLE vendue en grande distribution.
Et les gens continuent à bouffer de la bidoche en pensant que c'est "naturel""normal""nécessaire" ... Et pire: ils se reproduisent et apprennent à leur mioches à manger pareil d'une façon complètement anti éthique et dégueu. Bref.
il faut varier et manger le plus sain possible . la viande n'est pas a exclure il faut faire gaffe à ce que l'on bouffe c'est tout ..
Tatiana Schaeffer
mais faut pas vous affoler, mangez en moins et aller la chercher chez votre boucher ou votre charcutier .. Pareil pour le jambon . Terminé celui de supermarché tout rose et totalement empoisonné .. On nous vends de la merde alors réfléchissez .. Vous ne saurez plus surpris .. ;)
Devenez végétarien on se passe très bien de manger des animaux!