Un rapport parlementaire, publié mercredi dernier, suggère d’étiqueter les produits contenant des perturbateurs endocriniens (PE) afin de protéger en priorité les personnes les plus vulnérables : les femmes enceintes et les bébés.
Comme le précise le sénateur, les PE « peuvent perturber le fonctionnement du système hormonal (endocrinien) et induire des effets délétères aussi bien à court qu’à long terme sur l’individu et sa descendance ». En effet, les PE agissent sur l’équilibre hormonal de l’organisme et peuvent avoir des effets indésirables sur la santé. Ils altèrent notamment la croissance, le développement, le comportement et la fonction sexuelle et reproductrice.
Les PE englobent, entre autres, des pesticides, le bisphénol A (films alimentaires, revêtement intérieur des boites de conserves, récipients alimentaires…), les phtalates (cosmétiques…), les PCB.
Même si pour l’instant les effets des différents PE sont encore mal connus, le rapport souligne que l’on en sait déjà assez pour prendre des mesures par le principe de précaution. La règle en toxicologie qui affirme que c’est la dose qui fait le poison n’est, dans le cas des PE, pas applicable car les effets peuvent se faire sentir à de très faibles doses et leur mélange peut multiplier leurs effets sur l’organisme, pointe le rapport. De plus, « ce n’est plus la dose qui fait le poison, mais le moment précis de l’exposition » souligne-t-il. Le sénateur ajoute que « réduire l’exposition périnatale, c’est-à-dire du jeune enfant et de sa mère, de la conception aux premières années de la vie, doit devenir un objectif ».
Il insiste également sur le fait que des recherches doivent encore être effectuées dans ce domaine afin d’éclaircir les incertitudes qui pèsent toujours sur les PE. En effet, la recrudescence du nombre de cancers (testicules, sein, prostate, etc.), des maladies de la reproduction (stérilité, etc.), du système hormonal, n’est pour l’instant pas encore totalement expliquée. Le but de ces recherches est d’améliorer la coordination nationale et européenne et d’adopter, en priorité, des tests de détection efficaces.
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oui c'est sur c'est bien mais faudrait le signalés avec une étiquette : attention danger ou il faut tout simplement ne plus rien fabriquer avec ce putain de bisphénol
D'accord, mais si c'est pour le remplacer par quelque chose de pire, c'est pas la peine! or actuellement, on est sur de rien sur les remplaçants du bisphénol A. Alors, arrêtons!