La revue américaine Environmental Health Perspectives a publié le 22 avril, les travaux de trois études qui établissent toutes un lien entre l’exposition de femmes enceintes aux pesticides et la diminution du QI de leur enfant. Les études ont été menées pendant plus de dix ans et ont concerné 1000 femmes et leurs enfants.
Deux études ont été menées à New York tandis que la troisième a été menée dans la population rurale de Californie.
À l’hôpital Mount Sinaï de New York et à l’université de Berkeley en Californie des méthodes similaires ont été utilisées pour mener les études. Elles ont porté sur les pesticides aux phosphates (organophosphates) et ont basé leurs analyses sur les résidus contenus dans les urines des femmes enceintes. Les chercheurs de Berkeley ont découvert que « chaque fois qu’on multiplie par dix la quantité d’organophosphates, pendant une grossesse, le quotient intellectuel baisse de 5,5 points en moyenne chez les enfants de sept ans ». Les chercheurs du Mount Sinaï affirment également que « l’exposition aux organophosphates a des conséquences négatives » sur les capacités sensorielles à résoudre des problèmes chez les enfants entre six et neuf ans.
Ces écarts persistent même lorsque les différences liées à l’éducation, au revenu des ménages et à d’autres produits chimiques ont été écartées. Les scientifiques californiens précisent qu’il peut y avoir un écart de 7 points entre les enfants les plus exposés et les moins exposés aux pesticides.
L’étude de l’université de Columbia a quant à elle mené des analyses sur un organophosphate appelé chlorpyrifos dont les résidus ont été prélevés dans le cordon ombilical. Ce pesticide était utilisé contre les insectes nuisibles jusqu’à son interdiction à l’intérieur des habitations en 2001 aux États-Unis et en 2009 en Europe. Il reste cependant toujours utilisé dans l’agriculture. Les chercheurs ont constaté que pour les 25% des mères les plus exposées à ce pesticide, les capacités intellectuelles et mémorielles de leurs enfants ont été respectivement réduites de 2,7 et 5,5 points.
Virginie Rauh, responsable de l’étude, déclare que « ces pertes du fonctionnement cognitif à sept ans pourraient avoir des conséquences sur les résultats scolaires » et ajoute que « les problèmes de mémoire pourraient gêner la compréhension d’un texte écrit et l’acquisition des apprentissages académiques même si l’intelligence reste dans la moyenne ».
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C'est évident...
Ce n'est pas normal que je ne sois pas super intelligent...
En plus j'ai l'impressio nde regresser de jours en jours...
Faut dire que depuis mon entrée à l'université... C'est Sandwich au thon + Coca tout les jours ou presque... Nos Magasins ne proposent rien. Et je deteste le restaurant universitaire plus chere... Et pas bon (frite).
Inadmissible...
(Rouen Univ Mont saint aignan).