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OGM : limites, risques et dangers

En 2009, 75% du soja cultivé dans le monde était génétiquement modifié. Entre 1996 et 2007, les superficies de cultures OGM (organisme génétiquement modifié) ont été multipliées par plus de 100 ! (voir graphique ci-dessous). Les OGM prennent de plus en plus de terrain sur les autres modes de culture et d’élevage. Partant de ce constat nous allons définir dans ce dossier les risques et les dangers que présentent les plantes et animaux génétiquement modifiés pour la santé et l’environnement. Attention, il ne s’agit pas d’une liste exhaustive (vu l’étendue et la complexité du sujet). Nous vous tiendrons d’ailleurs régulièrement informé de l’actualité des OGM.

Tout d’abord qu’est-ce qu’un OGM ?

Un OGM est un organisme génétiquement modifié, c’est à dire qu’il a subi une modification de son patrimoine génétique par l’homme dans le but de lui conférer de nouvelles propriétés. On change les caractéristiques génétiques par ajout, suppression ou remplacement d’au moins un gène.

Un organisme transgénique est un organisme qui n’existe pas en tant que tel dans la nature, c’est un organisme totalement artificiel.

Les OGM sont utilisés dans les secteurs de l’industrie, de la médecine, de l’agriculture et de l’agro-alimentaire. Nous nous intéresserons ici aux deux derniers domaines.

Un peu d’histoire et de chiffres

C’est dans le début des années 1980 que l’on réussit pour la première fois à modifier génétiquement une plante et un animal.

En 1994, la première plante génétiquement modifiée (PGM) est commercialisée.

À partir de 1996 c’est le début de la culture des OGM en plein champ. Depuis, des dizaines de variétés végétales (coton, maïs, betterave, pomme de terre, soja, riz, blé, tomate, etc.) et animales (saumon, porc, lapin, etc.) ont vu le jour.

L’ISAAA (International Service for the Acquisition of Agri-biotech Applications) affirme qu’en 2010, un milliard d’hectares cumulés ont été cultivés avec des cultures OGM dans le monde !

Voici une carte des pays producteurs d’OGM en 2009 :

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Voici les statistiques qui montrent l’évolution des cultures OGM dans le monde :

Plantes génétiquement modifiées

« 99% des OGM agricoles sont des plantes à pesticides, c’est à dire, des plantes qui vont, soit produire un insecticide leur permettant de résister à un insecte ravageur, soit qui vont être capable d’absorber un herbicide sans mourir » explique Christian Velot, maître de conférence en génétique moléculaire (Univ. Paris-Sud XI), chercheur à l’institut de génétique et de microbiologie (centre scientifique d’Orsay). C’est ainsi qu’est apparu le Soja Round-Up par exemple. Le Round-Up est un herbicide total, c’est à dire qu’il tue toutes les plantes sauf celles génétiquement modifiées conçues pour lui résister.

Les 1% restants sont des plantes résistantes aux maladies virales, aux champignons, etc. Des études sont en cours, depuis déjà un certain nombre d’années, pour créer des plantes adaptées à des environnements hostiles (milieux arides, salins, etc.).

Animaux génétiquement modifiés

Le saumon génétiquement modifié est un bon exemple. On a ajouté au saumon d’atlantique un gène de l’hormone de croissance et un autre gène pour qu’il puisse même se développer dans les eaux froides. La vitesse de croissance est de 30 à 60% plus élevée et le poisson serait prêt à être mangé en 19 mois au lieu de 3 ans pour les saumons d’élevage ordinaires. En automne 2010, la FDA (Food and Drug Administration) s’est d’ailleurs exprimée à ce sujet : « il y a une certitude raisonnable que la consommation de nourriture provenant de cet animal n’est pas préjudiciable à la santé ». Ceci a tout de suite fait réagir des organismes de défense des consommateurs comme Food and Water Watch : « nous ne voyons pas comment on peut assurer que ce produit n’est pas nocif sur la base de quatre études, dont trois sont menées par la société d‘élevage ».

Des porcs géants ont également été créés. Ils ont une vitesse de croissance et une taille adulte plus élevée de 40% alors que leur alimentation serait de 25% inférieure ! Des lapins géants, des poules sans plumes et des chèvres produisant de la soie sont d’autres exemples de ce qui se fait dans le génie génétique.

Problèmes environnementaux – Augmentation des traitements

Il se pose certains problèmes environnementaux avec la culture des OGM. En effet, comme les variétés de plantes « Round-Up Ready », donc résistantes comme nous l’avons vu au Round-Up, ne subissent pas les dégâts de l’herbicide, l’agriculteur fait en général moins attention à la dose d’herbicide qu’il va épandre. Il va préférer en mettre plus pour être sûr, étant donné que sa culture sera de toute façon épargnée. Nous avons ainsi dans les gigantesques cultures aux États-Unis par exemple, des agriculteurs qui épandent des pesticides en avion, arrosant toute la surface de pesticides. La consommation de Round-Up aux États-Unis et au Canada a très fortement augmenté depuis la mise sur le marché des variétés transgéniques, faisant le bonheur de Monsanto qui vend à la fois les semences OGM et l’herbicide qui va avec.

 
USDA Photo : Charles O’Rear

 

Plantes à valeurs nutritives modifiées

Certaines plantes ont été conçues pour apporter des qualités nutritives qu’elles n’ont pas naturellement. C’est le cas du riz doré qui a été modifié pour produire de la vitamine A. On l’appelle riz doré à cause de la béta-carotène qui rend sa couleur jaune-orangée. Le problème ici est de savoir si la plante en question produit toujours et si oui, dans quelles quantités, les substances nutritives qu’elle produisait normalement (vitamine E, chlorophylle, acide gibbérellique).

Plantes à pesticides

Il se pose également la question de ces plantes qui sont conçues pour produire par elles-mêmes un pesticide. L’idée est à première vue plutôt bonne car l’agriculteur n’aurait plus besoin d’utiliser ce pesticide en question car la plante la fabrique toute seule. Le problème évoqué par Christian Velot est de savoir l’impact que cette plante a sur l’environnement et sur la santé du consommateur. En effet, la plante fabrique automatiquement un pesticide et par les racines largue cette substance dans le sol. Les pesticides sont, normalement, épandus en prévention ou lorsqu’il y a un problème alors qu’ici la plante en créée en continu en toutes circonstances, donc même en l’absence du problème. Quel est alors le bénéfice écologique si la plante crée cette substance et l’injecte elle-même dans l’environnement ?

Accumulation des pesticides dans les plantes à pesticides

Un autre problème que posent ces plantes est l’accumulation de ces pesticides dans ses tissus. Quelles sont alors les répercussions sur l’animal qui les mangera et de l’homme qui mangera l’animal ? « Pour les plantes à pesticides il n’y a aucune législation européenne, c’est à l’appréciation des instances d’évaluation » qui peuvent décider si des tests doivent être faits ou non, explique Christian Velot. Dans les cas où des études sont faites, « pour des raisons de secret industriel c’est la firme semencière qui choisit le laboratoire qui fera ces tests » et les résultats ne sont pas communiqués pour les mêmes raisons (sauf lors de rares procédures judiciaires). La plante devrait non seulement être testée comme une plante mais également comme un pesticide. Ceci montre clairement un manque de transparence, ce qui est inacceptable.

Développement de maladies ou d’insectes résistants

En ne produisant que des plantes résistantes à certains insectes ou maladies, ces derniers vont s’adapter. L’immense majorité sera tuée mais une certaine partie des insectes naturellement résistants au pesticide vont proliférer et prendre le dessus. Cette minorité d’insectes parmi l’espèce deviendra alors la majorité, modifiant ainsi l’espèce de manière non naturelle. C’est le cas par exemple du maïs MON810, du coton BT qui ne résiste plus au papillon ravageur pour lequel il avait été conçu, du coup les paysans sont obligés d’utiliser des quantités de plus en plus élevées de pesticides pour lutter contre les insectes résistants. Il y a même d’autres insectes qui ravagent à présent les cultures de coton constate un scientifique plutôt pro OGM, le Dr Kranthi.
Nous sommes également en mesure de nous demander quel impact à une plante OGM sur les insectes non nuisibles, sur les plantes environnantes, impact qu’elle n’est pas censée avoir mais qu’elle a quand même.

Un gain de rendement pourtant très faible


Le principal argument des défenseurs d’OGM est de prétendre faire beaucoup plus de rendement avec leurs semences OGM et de pouvoir ainsi nourrir ceux qui meurent de faim. Or des scientifiques et experts en ont conclu autrement. « Jusqu’ici les performances des cultures génétiquement modifiées pour accroître le rendement sont modestes et ce malgré les efforts considérables mis en œuvre » [depuis vingt ans], conclut le groupe indépendant américain de recherche UCS (Union of Concerned Scientists). « Aucune culture transgénique n’a permis un accroissement réel du rendement et seul le maïs Bt a montré dans une certaine mesure de plus grands rendements d’exploitation » affirme Doug Gurian-Sherman principal auteur de l’étude de l’UCS. Selon les rapports, les gains du maïs BT, par exemple, ne sont que de 3 à 4% ! Le fait que les cultures ont un meilleur rendement est plus dû aux techniques de cultures qui ont beaucoup évoluées ces vingt dernières années.

Pollution génétique des animaux

De la même manière, si un saumon transgénique faisant 5 à 6 fois la taille normale est libéré dans la nature, il y aurait des conséquences non négligeables pour l’environnement. Il s’attaquera à des poissons plus gros, il mangera les poissons avec lesquels il aurait cohabité, il s’accouplera plus que les poissons sauvages (car les femelles préfèrent les mâles plus gros…), etc. Très vite il n’y aurait plus que des gros saumons car ils prendraient la place des autres. Nous avons un petit aperçu de ce que peut donner l’introduction d’une espèce étrangère dans un écosystème avec le Cauchemar de Darwin, par exemple, où la Perche du Nil (espèce non OGM) a tout ravagé.
De penser pouvoir tout contrôler comme l’affirment les grands groupes est impossible. Il n’est pas exceptionnel que des milliers de poissons d’élevage s’échappent accidentellement dans la nature (lors d’un gros orage par exemple), il en sera bien sûr de même avec les poissons génétiquement modifiés. Prétendre, comme le fond les multinationales, de stériliser les millions de poissons qu’ils créent parait utopique.

Pollution génétique des plantes

Il se pose le problème de la contamination génétique des plantes. En effet le pollen ou les graines des PGM vont contaminer les autres plantes aux alentours par le vent, les insectes, les oiseaux, etc. Les cultures bio peuvent ainsi être contaminées et perdre leur label et devront être vendues à leur tour comme OGM. Ceci est une menace à la biodiversité de la planète. La plante génétiquement modifiée, qui est plus forte, prendra le dessus sur les espèces naturelles ancestrales et le risque est de voir disparaitre des variétés uniques par des croisements aléatoires avec des plantes artificielles. « D’un point de vue environnemental, les OGM participent à l’appauvrissement de la biodiversité et sont le reflet d’une agriculture industrielle » affirme la Confédération Paysanne.

 

L’impact sur la santé

Nombreux sont ceux qui affirment que les OGM sont sans danger pour la santé. Les États-Unis et le Canada en consomment en effet depuis les années 1996. Il est en revanche totalement impossible de savoir si les OGM ont des effets négatifs sur la santé car le terme « organisme génétiquement modifié » n’apparait sur aucun emballage d’aliment. Il est donc impossible pour un médecin d’établir le lien de cause à effet d’un OGM. Des millions de personnes en consomment quotidiennement sans le savoir ! Cette vaste expérimentation sur l’homme n’en est même pas réellement une, car il n’existe pas de groupe « témoin » ne mangeant pas d’OGM mais vivant dans les mêmes conditions, afin de pouvoir déterminer si les OGM ont des effets sur la santé. Comme c’est quelque chose de relativement nouveau, nous sommes en mesure de nous demander s’il n’y aura pas également des conséquences sur le long terme, dans 20 ou 30 ans.

Des études controversées

Il n’existe que très peu d’études sur les OGM car les études sont très coûteuses, complexes à réaliser et demandent des années d’expérimentations. Cela n’a pas empêché les gouvernements et les organismes de protection des consommateurs à autoriser la consommation animale et humaine d’OGM depuis 15 ans ! La raison pour laquelle cette mise sur le marché a été aussi rapide, souvent même avant que de réelles études sérieuses soient menées, est que les firmes veulent commercialiser le plus vite possible leurs OGM. Plus vite ils les vendront et plus vite ils récupèreront leur investissement. L’augmentation des maladies chroniques et l’affaiblissement du système immunitaire sont-ils des conséquences des OGM ? Il est dur dans ces conditions de le savoir, même si certains scientifiques le supposent.

Quelques exemples d’études (indépendantes) déjà réalisées

Terje Traavic, biologiste moléculaire de l’Institut d’écologie génétique, affirme qu’ « un des risques majeurs est que 95% des scientifiques travaillent pour l’industrie et que 5% seulement sont vraiment indépendants« .
En 2007, une étude menée pendant 3 mois par le CRIIGEN (Comité de Recherche et d’Information Indépendante sur le Génie Génétique) révèle 60 différences significatives entre les rats qui ont consommé du maïs génétiquement modifié (NK603, maïs conçu par Monsanto pour résister au Round-Up) et les rats du groupe témoin. Les différences affectent les reins, le cerveau, le cœur, le foie et le poids des animaux. Ces constats « pourraient être des signes avant-coureurs de toxicité » affirme Greenpeace. [4] Le CRIIGEN a analysé le dossier de demande d’autorisation de ce maïs de Monsanto et conclut que de nouvelles études doivent être faites.
Une autre étude réalisée pendant 3 mois sur des rats en 2007, concernant un autre maïs transgénique de Monsanto (MON863), montre que les rongeurs présentent eux aussi des signes de toxicité au niveau du foie et des reins. [4] En 2008, l’Université de Vienne en Autriche a démontré que la 3ème génération de souris nourrie avec du maïs GM de Monsanto (NK603 x MON810) avaient plus de difficultés pour se reproduire. De plus, le nombre et le poids des petits étaient plus faibles.
Le CRIIGEN a publié fin 2009 une étude sur trois OGM : le MON810, le MON863 et le NK603. Voici que le CRIIGEN affirme dans un communiqué de presse : « pour la première fois au monde, les tests confidentiels de Monsanto qui ont permis les autorisations internationales de trois OGM commercialisés ont été contre-expertisés par des chercheurs du CRIIGEN, de l’Université de Caen et Rouen. Ces OGM produisent des insecticides (MON810, MON863) ou absorbent le désherbant Roundup (NK603) » et rajoute « cette publication internationale montre des effets particuliers liés à la consommation de chaque OGM, différents selon le sexe et la dose. Ils sont associés aux foies et aux reins, les principaux organes réagissant lors d’une intoxication alimentaire chimique. D’autres effets touchent le cœur, les surrénales, la rate et les globules sanguins. […] Des tests aussi courts et avec si peu d’animaux étudiés par groupe ne peuvent pas apporter des preuves finales de toxicité ou d’innocuité, ils sont cependant assez inquiétants pour réclamer que des études soient refaites sur une durée plus longue, sur plusieurs espèces et générations avec un nombre d’individus garantissant une puissance suffisante des tests statistiques ».
Cliquez sur le lien ci-dessous pour écouter l’extrait sonore du journaliste, rédacteur Sébastien Portal [5] :
OGM-L’étude russe qui pourrait déraciner une industrie

L’ère de l’expérimentation

Comme le dit Christian Velot, « on ne maitrise rien ou pas grand-chose » et il va plus loin en affirmant qu’ « il n’y a pas un seul scientifique au monde, et quel que soit le nombre de prix Nobels qu’il ait pu accumuler au cours de sa carrière, qui soit capable de recenser de façon exhaustive les conséquences à court, moyen ou long terme d’une modification génétique sur un métabolisme ». Le domaine de la génétique est tellement complexe que les scientifiques font des essais en remplacent un gène et voient ce que cela a comme effet.

Un gène marqueur est pour cela introduit : le gène de résistance aux antibiotiques. « Il n’est pas éliminé à posteriori, il reste dans la plante » affirme Christian Velot. La question est également de savoir ce que devient cet antibiotique dans l’organisme de l’animal ou de la personne qui mangera le végétal.

Des effets secondaires non contrôlés. La plupart des animaux génétiquement modifiés ne sont déjà pas viables. D’autres développent des caractéristiques inédites et non attendues. Le poisson Tylapia par exemple est un poisson d’eau douce, le Tylapia génétiquement modifié qui grossit deux fois plus vite, arrive à vivre dans l’eau salé. Que se passera-t-il si ce poisson arrive accidentellement dans les mers et océans où en temps normal il mourrait ?

Contrôle des semences et brevetage du vivant

Breveter une plante permet à une entreprise de se l’approprier tout simplement.

Beaucoup de brevets sur des séquences de gènes, des micro-organismes ou des OGM sont détenus par des grandes firmes. Cette brevetabilité du vivant est source de nombreuses polémiques. Pour des raisons éthiques, breveter le vivant pour pouvoir en faire un objet de marchandisage est pour beaucoup une ineptie. Breveter les semences permet aux multinationales, comme Monsanto par exemple, d’avoir la main mise sur les paysans qui n’ont pas le droit de ressemer les graines d’une année sur l’autre sous peine de poursuites. Il faut ainsi qu’il en rachète à chaque fois des nouvelles à la firme. « Les OGM ne sont pas une solution au problème de la faim dans le monde, comme voudrait le faire croire les industries semencières. Au contraire, par le système de brevetage des semences, ils maintiennent les paysans dans une dépendance économique, en les obligeant à racheter chaque année les semences« , s’exclame la Confédération Paysanne.

En d’autres termes, « la conséquence du brevetage du vivant est que le produit breveté appartient au détenteur du brevet et que toute personne tiers désirant utiliser ce produit doit rémunérer financièrement le propriétaire » [6].

Une autre conséquence est que des firmes comme Monsanto vont dans les pays pauvres ou en voie de développement et s’approprient les substances actives de plantes médicinales locales. Cela s’appelle le « biopiratage » industriel.

Réactions

« Le processus qui consiste à nous imposer les OGM sur la planète est un processus antiscientifique et antidémocratique […] si la planète est déjà une vaste poubelle ce n’est pas une raison pour en faire une vaste paillasse de laboratoire », Christian Velot.

« Il est en effet scandaleux que ce soient les entreprises qui non seulement mènent les études sur leurs produits mais que ce soient aussi elles qui analysent les résultats ! », Arnaud Apoteker, responsable de la campagne OGM de Greenpeace France.

« La mise en évidence d’impacts négatifs des OGM sur la reproduction d’êtres vivants est nouvelle et extrêmement inquiétante ! De très nombreuses autorités de régulation, comme l’EFSA en Europe, les ont pourtant considérés comme sûrs en se basant sur des études à court terme fournies par les industriels… Il faut de toute urgence retirer du marché les produits suspects et mener à terme le processus de réévaluation des OGM initié par la présidence Française de l’UE. Nous ne sommes pas des cobayes ! », Arnaud Apoteker.

« Le CRIIGEN dénonce les avis précédents de l’EFSA, de l’AFSSA (devenu l’ANSES) et de la CGB, comités européen et français de sécurité des aliments, qui se sont prononcés sur l’absence de risques sur ces tests de 90 jours seulement, pour lesquels ils n’ont pas analysé eux-mêmes dans le détail les statistiques », CRIIGEN.

« Les conséquences sur l’environnement (la contamination génétique) et les risques potentiels sur la santé (encore mal connus du fait du manque d’études sur le sujet) sont trop sérieux pour qu’on laisse les industries semencières s’approprier notre environnement, notre agriculture et le futur de notre alimentation », Confédération Paysanne.

 

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Sources principales :

USDA Photo : Charles O’Rear

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