L’agriculture biologique est un système de production agricole qui respecte l’environnement dans un sens général et se base sur trois principes fondamentaux :
• Cette méthode de culture respecte la santé des consommateurs en leur offrant des aliments sains et contrôlés.
• Elle respecte la nature par un choix des variétés adaptées au climat local, par la rotation des cultures (terres en jachère) et interdit l’utilisation de produits chimiques de synthèse.
• Elle respecte également les animaux en leur offrant une nourriture dite « bio », privilégie les races du terroir et interdit l’utilisation de certains médicaments (antibiotiques pour les cochons par exemple).
Ainsi par définition, aucun produit chimique de synthèse (pesticide, hormone de croissance, fertilisant et herbicide artificiel) ni aucun additif de synthèse (colorant, exhausteur de goût, édulcorant de synthèse) ne doit être utilisé dans la production, la transformation et la conservation d’un aliment biologique. Il ne doit pas contenir d’OGM (organisme génétiquement modifié). Un produit transformé bio doit avoir au moins 95% de ses ingrédients issus de l’agriculture biologique. Pour les 5% restants le producteur doit avoir une dérogation pour prouver qu’ils ne sont pas disponibles en « bio » (sel marin par exemple).
Plus qu’une tendance, le bio est une sorte de prise de conscience des dangers qu’apporte l’agriculture industrielle pour l’homme et la nature. Il s’agit de penser aux génération futures à qui on lèguera notre patrimoine en gérant les ressources de manière responsable et durable.
Certains organismes et labels ont vu le jour pour certifier qu’un produit est bien issu de l’agriculture biologique. Voyons les labels les plus représentatifs :
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La première limite est qu’il est tout simplement utopique de vouloir supprimer à 100% les résidus chimiques des aliments bio. L’environnement peut facilement être un contaminant (une route même éloignée, la pollution de l’air et de la pluie, les intoxications de sols voisins sont quelques exemples). Les 5% d’ingrédients non « bio » qui constituent les aliments transformés biologiques peuvent également être contaminés. Prenons par exemple le sel marin qui, même s’il n’a pas été traité, a toujours pu être pollué dans la mer par des plastiques, huiles ou autres déchets en tous genres.
Il est indéniable que les produits biologiques sont bénéfiques pour la santé car sont dépourvus, en principe (comme nous allons le voir), d’additifs nocifs pour la santé. Le goût est également, selon beaucoup de personnes, meilleur. Ceci est dû à l’utilisation de variétés différentes qui sont moins productives (car ce n’est pas la motivation principale) mais plus goûteuses. D’un point de vue purement nutritif, Denis Lairon, directeur de recherche de l’INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) affirme que les teneurs en minéraux et oligo-éléments dans les fruits et légumes sont « globalement comparables » selon le mode de production (conventionnel ou biologique). En 2009, la FSA (Food Standards Agency) au Royaume-Uni, confirme cette idée en affirmant que les produits biologiques n’offrent pas d’avantages nutritionnels pour le calcium, le fer et la vitamine C, en se basant sur 162 études scientifiques menées pendant ces 50 dernières années. L’AFSSA (L’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments qui est devenu l’ANSES) arrive également à ces conclusions dans un rapport de 2003.
Selon une étude réalisée il y a un an, dans 1624 magasins, l’UFC Que Choisir déplore le surcoût des produits bio. L’institut affirme que « outre le faible nombre de produits proposés, c’est surtout le prix qui rend ces produits inaccessibles » et rajoute que « le panier de produits bio de marques de distributeurs (Auchan, Leclerc, Carrefour, etc.) est 22 % plus cher que le panier de marques nationales conventionnelles. Pire, il est 57 % plus cher que le panier des marques distributeurs non bio». Pour UFC Que Choisir, le bio doit être accessible au plus grand nombre et arrêter d’être un marché de niche. Il faudrait que les grandes surfaces appliquent les mêmes marges qu’aux produits conventionnels et que les aides soient mieux réparties.
Précisons que le bio est également plus cher pour d’autres raisons. La réduction des traitements implique une augmentation du nombre de personnes travaillant dans les cultures et par conséquent un coût de fabrication plus élevé. La conservation des produits biologiques est moins bonne car il n’y a pas de traitement spécifique (absence de conservateurs artificiels, antifongiques, etc.). Les magasins s’approvisionnent ainsi par de plus petites quantités augmentant encore une fois le coût.
Les aliments biologiques subissent moins de traitements, comme l’ajout de conservateurs de synthèse, d’antifongiques, et sont par conséquent meilleurs pour la santé. Le revers de la médaille est qu’ils sont plus exposés aux contaminations de microbes ou champignons que les aliments conventionnels. En consommant « bio » il est préférable d’acheter en petites quantités et de manger frais. De toute façon qu’elle que soit la technique de culture (biologique ou conventionnelle) du fruit ou du légume, les vitamines disparaissent avec le temps.
Le titre est, nous l’accordons, un brin provocateur. Lorsqu’un agriculteur se converti au bio le rendement céréalier « chute de 30% à 40% » selon Courrier International. Pour pouvoir maintenir le même rendement il faut donc augmenter la surface cultivée. Si la production bio s’étend au monde entier, cela se ferait au détriment des forêts équatoriales. Claus Felby, professeur en technologie du bois et de la biomasse de l’université de Copenhague affirme que l’impact de l’agriculture biologique sur le climat est « une question très épineuse, qu’il est politiquement incorrect d’évoquer haut et fort. Mais c’est un fait : la production chutera si le Danemark et le reste de l’Europe accroissent la superficie des cultures biologiques. Si nous n’étions que 4 milliards d’habitants sur la Terre, cela ne poserait pas de problème […] Il est donc impératif d’envisager, sans idées préconçues, la meilleure façon d’exploiter les terres agricoles de la planète ». Rajoutons que la méthode des États-Unis est de passer par les organismes génétiquement modifiés.
Certaines personnes pensent au contraire que d’autres pistes sont à explorer et que des alternatives existent. Le directeur du développement de la Fédération nationale des agriculteurs biologiques, Michael Tersbøl, affirme que « l’essentiel de la production céréalière mondiale est aujourd’hui utilisée pour l’alimentation du bétail. Si l’on réduit la consommation de viande, on diminue le besoin de fourrages. La production céréalière pourra ainsi être freinée sans provoquer de déforestation ».
La France importe près de 40% de ses produits bio (en 2009) ce qui est une aberration quand on voit la superficie agricole de notre pays. L’importation augmente bien évidemment les émissions de gaz à effet serre, avec les transports, alors que le concept du bio est de faire dans le local pour justement limiter l’impact environnemental. La France va importer des aliments de l’étrangers alors que les producteurs locaux produisent parfois les mêmes produits et ne sont pas certains de vendre toute leur production. « C’est aberrant! » s’exclame Herni de Pazzis, président du premier grossiste bio français, BioNatura. Certains pays vont complètement à l’encontre de cette philosophie du bio comme l’Espagne, par exemple, qui a littéralement industrialisé le bio et la Hollande qui chauffe des serres en hiver pour cultiver ses tomates bio.
Plus alarmant encore sont les produits dits « bio » importés qui ne respectent pas du tout la règlementation. Au vu du marché, beaucoup de personnes malhonnêtes se sont lancées dans cette filière lucrative en faisant passer leurs produits conventionnels pour des produits biologiques ! Ecocert, qui est un organisme contrôlant les produits issus de l’agriculture biologique, a ainsi, par un contrôle de routine, déclassé 100 tonnes de fruits rouges certifiés bio de Serbie qui avaient été traités avec des pesticides. Ce cas n’est malheureusement pas isolé. Selon l’Expansion, des concombres égyptiens, de l’huile d’olive espagnole, des pommes et du blé argentin ou encore des abricots secs turcs étaient « eux aussi bourrés de pesticides ». Des baies roses du Madagascar aspergées de DDT un insecticide toxique interdit en Europe et du riz américain OGM ont même été importés !
Selon les organismes de contrôle, la plupart des fraudes proviennent de pays situés hors de l’Union Européenne tels que le Kenya, la Chine, l’Argentine, le Chili, Israël, la Turquie, l’Egypte, le Madagascar etc. Les pays européens sont tout de même concernés avec en tête l’Espagne puis l’Italie, la Roumanie etc. (source : bioaddict.fr).
Les différences qui existent dans la règlementation des pays expliquent en partie ces dérives. Les textes sont trop vagues et peuvent être interprétés de différentes manières. De plus, le nombre de contrôles est dans certains pays très insuffisant. Ecocert le confirme :
• En France chaque producteur est inspecté en moyenne 1,6 fois par an (30% des visites à l’improviste).
• En Espagne la moyenne est d’une fois par an (17% de visites surprise).
• En Roumanie seulement 5% des opérateurs sont contrôlés (5% de visites inopinées).
Un autre facteur à prendre en compte est le morcellement des parcelles qui, surtout en Chine, font qu’un agriculteur bio cultivant sur son terrain peut avoir toute sa récolte contaminée par les terres de ses voisins qui font de l’agriculture conventionnelle. La contamination peut se faire par le vent et la pluie entrainant ainsi pesticides, engrais chimiques etc.
Même si globalement les produits bio sont relativement plus chers que les produits conventionnels, il existe un risque quand à une baisse trop forte de ces produits. Nous avons vu que la France importe énormément de produits bio. Ces produits sont achetés à bas prix et peuvent donc être vendus par la grande distribution à des prix défiant toute concurrence. Auchan a ainsi proposé sous sa propre marque 50 produits alimentaires certifiés bio à moins d’un euro. D’après l’AFP, les grandes surfaces vendent 45% des aliments biologiques ce qui est loin devant les magasins ou marchés spécialisés. Le risque est réel pour les petits producteurs français qui, face à une concurrence déloyale, ne peuvent plus vendre leurs propres produits. Le porte parole de la Confédération paysanne et producteur de céréales bio, Philippe Collin, s’inquiète : « La grande distribution va se servir du bio comme d’un produit d’appel, pour regonfler ses marges, sans se soucier des dégâts sociaux que ça peut entrainer » et pense que les producteurs bio vont se faire imposer à leur tour « des prix qui ne leur permettent pas de vivre ».
Pour finir, il est important de prendre conscience des bienfaits d’une alimentation, au delà du bio, plus saine et dépourvue de produits chimiques compromettant notre santé. Il faut privilégier les produits bio, avec les labels cités plus haut, car vous aurez toujours moins de chance, en les consommant, de tomber sur des aliments bourrés d’additifs toxiques. Il faut également privilégier les produits de la ferme, revenir à des aliments plus sains et « authentiques ».
L’idéal serait d’acheter certains aliments bio (français) dans des magasins spécialisés, dans les marchés ou d’adhérer à des associations qui, contre un abonnement, fournissent chaque semaine des paniers de légumes bio (Jardins de Cocagne par exemple). On peut également acheter des aliments sains à de petits exploitants de sa région (Producteurs de ma région ou Comptoirs Fermiers par exemple) par des ventes directes de producteurs à consommateurs. Manger plus sainement est accessible à tous, il suffit de changer ses habitudes !
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Et bien voilà un bon article,clair et bien résumé.
Cependant, 2 remarques:
1 Bien qu'il soit logique que vous mettiez en avant l'effet du bio sur la santé humaine,vu le but de votre site, laissez- moi mettre l'accent sur la finalité première du bio,(si je peux dire) qui est la préservation de la biodiversité,du vivant dans son ensemble; la santé de nous autres humains y gagnera naturellement ...
2 Il est bien entendu impossible de cultiver partout en bio, mais si les agriculteurs respectaient déjà les lois, les buissons, les zones enherbées le longs des cours d'eau, les insectes...alors même en cultivant non bio la nature ferai face sans trop de soucis!
Bravo pour votre site
cc thierry demain a 22h54 ca fera 7ans que ton message aura été posté
oui c est ca Thierry
Personne ne parle du scandale de l'utilisation massive de fongicides à base de cuivre (les plus toxiques du marché) par l'agriculture bio? Personne ne parle de la rotenone bio-insecticide ingurgité par les consommateurs bios pendant 50 ans et maintenant interdite car neuro-toxique?
Pourquoi ce gros mensonge de l'agriculture bio sans pesticides?
Bonjour, je travaille sur l'AB à la faculté et j'aimerais que tu développes un peu ton propos stp
Bonjour F.,
Certains points de votre article restent très discutables, toutefois la vision globale de la bio actuelle est assez juste, et votre conclusion...l'expression du bon sens. Une actualisation du paragraphe sur les logos serait tout de même bienvenue : http://biodordogne.fr/les-labels-bio-en-france
Jean,
Vous avez parfaitement raison concernant la roténone interdite depuis 2009 pour les jardiniers amateurs, à partir d'aujourd'hui 1er octobre 2011 pour les profession agricoles. Elle est reconnue comme neurotoxique et le cuivre se révèle être bien plus qu'un simple métal lourd.
Petit rappel, l'agriculture bio n'est pas un mode de production sans pesticides, mais sans produits phytosanitaires de synthèse ! Les agriculteurs bios sont conscients des problèmes liées aux cuivres. La plupart n'utilisent que 400g/hectares et par an lorsque la législation tolére 5 kg par hectare et par an. Des alternatives sont à l'étude dans certains pays européens, d'autres l'ont définitivement interdit comme le Danemark !
Qu'il soit bio ou conventionnel, l'agriculteur est souvent plongé dans des impasses techniques face aux possibles maladies de ces récoltes. Il n'existe pour la recherche de solutions alternatives aucun organisme de recherche axé sur des "pecticides naturels" et l'ensemble des subventions européennes pourtant conséquente se perdent... dans le sol ou dans les airs.
ce matin, je suis allée faire mes courses dans un magasin bio.j'ai été heurté à un problème -pas facile de trouver du bio français -comment est-il possible de faire du bio, et de mettre de l'huile de palme (dans la composition ! ) moi je veux manger sainement, tout en faisant travailler nos agriculteurs français ...
Bon voila, j'ai lu le texte mais j'ai besoins de savoir précisément qu'elles sont les limites.
Merci
Bonjour,
Bon article dans l'ensemble même si on oublie une autre limite du bio :
elle ne permet pas de résoudre la pollution des nitrates.
En effet des agri sont obligé de passer en bio autour de certaines zones de captage d'eau, ce qui pour seul but d’arrêter les produits de synthèse. Mais nous avons vu qu'il existe d'autres fongicides naturelles pas moins nocifs qui peuvent être épandu. Et concernant la fertilisation azoté le bio n'apporte rien de plus que les autres modes de productions, ci ce n'est qu'il interdis les engrais de synthèse.
On comprend le souci des autorités pour la qualité de l'eau, mais finalement on se rend compte que les avantages du bio sont bien faibles pour redresser cette qualité. Et que finalement que le bio c'est surtout du marketing et du temps de travail en plus pour les agri.
Autre remarque, l'autorisation de présence d'OGM à 0.9% sur le label AB. Sachant que l'on bouffe déja tous de l'OGM avec le soja que l'on apporte d'argentine et d'EU, je ne vois pas non plus ce que le bio apporte en mieux.
D'ailleur pour info, on peut dire merci à l'europe et à l'OMC puisque des négociation successive entre l’Organisation Mondiale du Commerce
et de la Politique Agricole Commune (PAC) ont favorisé la spécialisation céréalière de l’Union Européenne au détriment de la production de matières riches en protéines (MRP) (au nom du liberalisme). Aujourd’hui, l’Europe a besoin de 50 Mt de MRP et en produit moins d’un quart. De ce fait, elle est le premierimportateur mondial de soja avec 37 Mt importées en 2006,dont environ les 3/4 sont OGM, ce qui nous rend très dépendant des pays exportateurs de soja.
Voilà tout cela pour vous dire qu'il faut être très prudent avec le bio, la question est bien plus vaste et complexe que l'on voudrai nous faire croire, (et encore tout ce qu'on évoque ne représente qu'une partie !) et ceux qui vendent le bio sont souvent ignorants (un vendeur soutenais que bio = commerce équitable) et idéaliste (des agri bio pragmatique, j'en ai pas vu beaucoup !)
Comme j'aime le dire, le bio c'est plus beau que bien !
Cet article est très intéressant mais je trouve qu'il véhicule certains clichés. Je ne perdrais pas mon temps à revenir sur chaque arguments présentés ici mais je voudrais ajouter une remarque à mon humble avis essentielle: la révolution verte s'est construite sur des intérêts économique avant tout, se faisant elle s'est basée sur un dogme complétement faux.
On ne doit pas essayer de nourrir les plantes, on doit nourrir le sol qui les porte. Si on transposait aux humains les méthodes d'agriculture 'conventionnelle', ce serait comme si on se nourrissait uniquement par intraveineuse avec protéines, glucides et lipides essentiels et ce pour croître le plus vite possible avec le maximum de tissus de réserve (je crois que ça s'appelle la graisse chez nous). Ce faisant il est bien évident que la santé des végétaux s'en ressent et nécessite de plus en plus de traitements phytosanitaires (qui proviennent pour la majorité de la pétro-chimie qui repose sur des fossiles de matière organique qui n'ont oujours pas été dégradés au bout de millions d'années alors qu'on pourrait aisément imaginer extraires ces produits du vivants).
Tout ceci brassant toujours plus d'argent et d'énergie (principalement inutile) les pays peuvent continuer leur bras de fer économique (guerre) au détriment de leur population qui rapportera encore un peu plus d'argent en allant se soigner grâce au même firme qui produisent les fameux produits phyto. La boucle étant bouclé je vous souhaite un joyeux cancer de redressement productif de votre nationalité.
Donc tous ce que l'agriculture traditionnelle a foutu en l'air permet d'enterrer le potager 'plus sain' sans produits sous le simple prétexte que ces derniers sont déjà partout. Bravo! Mais chacun a droit de manger ce qu'il veut ! Pour ma part, je préconise que chaque personne en perte de travail et que les zones a aides sociales s'occupent et comportent des terrains de maraichages bio et permacultures. Leurs permettre aussi de vendre ces productions sans faux prétextes pour protéger les grands flux de pognons. La santé AVANT le pognon et pas l'inverse !
S'il vous plais, citer vos sources, l'article serait plus riche,convaincant et professionnel.
Je suis étudiante en Agriculture Biologique.
Voici ma réponse : on a tous le choix dans la vie. On peut se renseigner avec une multitudes d'informations fiables, ou bien gober les infos telles quelles. Et les répéter aux autres. Sans aucunes sources, sans argument scientifique.
Pas d'OGM dans le bio!!! Christine Lagarde, Ministre de l'agriculture du 18 mai au 18 juin 2007, amis en place la loi qui autorise 0,9 % d'OGM dans les produits bio de norme AB, sans étiquetage particulier.
Selon l'INSERM les produits bio ne sont pas plus nutritif!! Alors qu'une plante cultivée ou plutôt qui "se" cultive puise ses nutriments plus profondément dans le sol pour se nourrir ce qui augmente ainsi sa richesse et la valeur de ses minéraux. Mais que serait l'économie sans maladies...
Les aliments bio plus sujets aux contaminations!! Après recherche la seule trouvée date de 2011 par des germes bio de soja. En ce qui concerne le "dossier" des aliments conventionnels contaminés je vous laisse arbitrer...
L'agriculture bio favorise l'effet de serre!! En cultivant des graines adéquats à la terre et au climat les rendements se trouvent renforcés et le besoin en eau amoindrit. Privilégions aussi l'agroécologie, l'agroforesterie (ce qui évite le déboisement et valorise notre Terre), la permaculture...
Le gros problème des produits importés... découlent de notre responsabilité. Mais sommes nous vraiment avisés sur le fait qu'ils soient ionisés/irradiés! Ce qui ne rend pas pour exemple nos ananas radioactifs, non, cela fait juste apparaître des composés appelés cyclobutanones qui créent des dommages aux cellules et aux gènes. Ce qui dit, cancérogénèse et mutagénèse...humm miam les bonnes vitamines tropicales!
Les supermarchés condamnent les petits producteurs!! Alors à nous consommateurs de faire un meilleur choix, un choix responsable, des alternatives existent. Ouvrons les yeux, acheter c'est voter...